L'Autriche et le passé nazi - La France et la collaboration

 

Haider - Le Pen

Revue Européenne K.

Autriche: Sebastian Kurz, les Juifs et Israël

 

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, chef du parti conservateur ÖVP, est en pointe dans le soutien à Israël. Lors du récent affrontement avec le Hamas, Il a fait hisser le drapeau israélien sur les bâtiments gouvernementaux, ce qui lui a valu un coup de sang de la part du président turc Recep Erdogan.

Après avoir gouverné d’abord avec le FPÖ, un parti d’extrême droite, Kurz dirige depuis janvier 2020 une coalition avec les Verts (Die Grünen), un parti de centre-gauche.

À l’inverse d’autres leaders d’Europe centrale qui écartent les responsabilités historiques de leurs nations, Kurz tient un discours limpide sur l’implication autrichienne dans l’Holocauste.

D’ailleurs, Kurz qui dans un premier temps s’était montré proche de Viktor Orban, notamment en matière de politique (anti-) migratoire, a fini par prendre ses distances vis-à-vis du Premier ministre « illibéral » hongrois, et à se réaligner, partiellement, sur les positions des dirigeants de la CDU/CSU allemande.

Néanmoins, Kurz revendique une politique de très grande fermeté à l’encontre des courants qu’il assimile à « l’Islam politique » au sein des musulmans d’Autriche (dix pourcents de la population autrichienne).  

Au sein de la petite communauté juive une satisfaction discrète prévaut. Mais des personnalités juives emblématiques restent à l’écart de l’engouement pour Kurz, en premier lieu à cause de sa politique restrictive en matière d’accueil de réfugiés, et également à cause des affaires de népotisme et de corruption qui assombrissent de plus en plus l’avenir du jeune chancelier conservateur.       

Revue K. 14/6/2021

Autriche: 80 ans après le "Anschluss"

Un long cheminement et de nombreux soubresauts:  De l’hystérie pronazie et du sadisme anti-juif qui accompagnèrent l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne hitlérienne en 1938, à l’après-guerre qui vit, en 1965,  s’affronter les antifascistes et la ligue étudiante néo-nazie du FPÖ, fortement implantée dans les universités /  De l’effondrement de cette ligue étudiante dans les années 1970 à la remontée du FPÖ sous Jörg Haider dans les années 1980 et 1990 / Du bilan désastreux de la participation gouvernementale du FPÖ entre 2000 et 2005, au  retour en force du FPÖ sous Heinz-Christian Strache à partir de 2010 / De l’accueil bienveillant de 120.000 réfugiés en 2015, au contrecoup politique avec l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’union entre la droite et l’extrême-droite en 2017 / Du tardif repentir de Strache par rapport à l’Holocauste, aux révélations en séries sur les relents nazis et anti-juifs au sein du FPÖ qui jetèrent une ombre sur la cérémonie gouvernementale vouée à la mémoire des victimes du « Anschluss ».

 

La lettre de LJ - "Liberté du Judaisme", Mai 2018

La revanche de Haider

L'Autriche n'a pas pardonné à Chirac sa mise en quarantaine.

Mars 2002, "Libération".

Miroir autrichien

Hiver 1989-1990, "Les nouveaux cahiers".

- "Faire quelque chose aux Juifs".
- L'Autriche ne refoule pas.
- Le "sens du devoir" de Waldheim.

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Prélude à la montée de Jörg Haider (2)

L'affaire Reder-Frischenschlager

Un criminel de guerre acceuilli par un ministre de la défense, membre d'un gouvernement dirigé par le PS autrichien.

Février 1985, "Le Monde".

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Prélude à la montée de Jörg Haider (1)

L'affaire Friedrich Peter

La vaine tentative d'un ancien officier SS, soutenu par les socialistes et le FPÖ, d'acceder à la présidence du parlement autrichien. Et la campagne de haine, lancée à cette occasion, par le  chancelier socialiste Bruno Kreisky contre Simon Wiesenthal.

Mai 1983, "Le Monde", "Le Matin"

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