Le FPÖ ("Freiheitliche Partei") en Autriche – Le "Rassemblement national" (Ex-"Front national") de Marine Le Pen en France / L'intermède Eric Zemmour

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Autriche: Le 1er gouvernement du Conservateur Sebastian Kurz (avec le FPÖ) / Le 2ème gouvernement de Kurz (avec Les Verts) / La chute de Kurz et ses suites

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Autriche: La remontée du FPÖ sous la direction d'un leader plus radical que jamais, Herbert Kickl

Législatives autrichiennes

Herbert Kickl, nationaliste virulent, adepte de Victor Orban et propagateurs de délires complotistes, mène la dance

Les sondages donnent le FPÖ, un parti national-populiste, en tête des législatives de dimanche 29 septembre avec un score d'environ 27 pourcents des voix. L'actuel leader du FPÖ, Herbert Kickl, plus radical et plus méthodique que ses prédécesseurs, aspire à diriger le prochain gouvernement en s'autoproclamant "Volkskanzler" (Chancelier du peuple). Ce terme avait été utilisé par Hitler. Kickl, qui prend modèle sur le Premier ministre semi-autoritaire hongrois Victor Orban, voudrait ainsi signifier sa rupture avec la terminologie de la démocratie parlementaire autrichienne et le rôle habituel d'un "Bundeskanzler" (Chancelier fédéral). Mais grâce à la proportionnelle quasi intégrale en vigueur en Autriche, une majorité seulement relative des voix, comme peut l'espérer Kickl, ne lui permettrait pas de gouverner. Pour cela, il serait obligé de trouver un partenaire de coalition, en premier lieu les conservateurs du ÖVP (qui gouvernent actuellement en alliance avec Les Verts). Pourtant, Kickl avec ses discours virulents et ses prises de postions anti-occidentales (Kickl refuse tout soutien à l'Ukraine et voudrait favoriser l'échange "sécuritaire" avec le Kremlin) a mis la barre probablement trop haute pour rallier les conservateurs.

23/9/2024

Revue ESPRIT:

L'Autriche basculera-t-elle?

par Danny Leder

 

Depuis des mois, les sondages sont unanimes: le FPÖ, un parti d'extrême-droite, devrait se retrouver en tête des législatives du 29 septembre avec un score d'environ 27 pourcents des voix. Si cela débouchait sur une arrivée au pouvoir du FPÖ, les implications pourraient être plus lourdes que lors de ses anciennes participations gouvernementales.

 

ESPRIT Actualités online, 17/9/2024

"Correspondants" - Débat sur "France Info tv"

La visite du pape à Marseille axé sur l'obligation d'accueil et de protection des migrants en Méditerrannée - de mon point de vue, "à certains égard la principale manifestation en France contre la montée de l'extrême-droite depuis 2002".

 

Durant cette émission j’ai eu l’occasion d’expliquer en quoi la teneur de la visite du pape à Marseille, c’est-à-dire son discours maintes fois répété en faveur de l’accueil des migrants, marquait,  selon moi, « à certains égards, la principale manifestation en France contre la montée de l’extrême-droite depuis 2002 » (J’affirme cela, sans pour autant m’aligner sur la totalité de son discours en la matière, mais par respect pour cette courageuse tentative du pape de contrer la poussée de l’extrême-droite. Ma prise de parole sur le sujet intervient dans le replay environ à : 00 : 05 : 40)

 

Mais j’ai également constaté que cette visite coïncidait avec un affaiblissement des forces catholiques de gauche et de centre-gauches. Celles-ci s’étaient amplifiées depuis Vatican Deux, avaient joué un rôle décisif lors du soulèvement de Mai 1968 (à travers les prêtres ouvriers et les « Jeunesses ouvrières chrétiennes », notamment dans l’ouest de la France), jeté les bases de la « Deuxième gauche » (qui allait bientôt supplanter le Parti communiste encrouté et soumis au Kremlin), contribué à la refondation du PS et l’arrivée de l’union de la gauche au pouvoir en 1981, et présidé à la fondation de la CFDT,  devenu entre-temps la première confédération syndicale de France.  En plus, cette gauche catholique avait impulsé un tissu d’associations humanistes, qui irriguent toujours la société civile françaises.

 

Néanmoins, ces courants catholiques de gauche et réformateurs sont aujourd’hui constitués en premier lieu par des personnes d’âge mur. Ils se trouvent plutôt en porte à faux vis-à-vis d’une partie importante notamment des nouvelles générations catholiques, plus enclins à un retour à une ritualisation prononcée et un conservatisme confessionnel, et qui tendent sur l’échiquier politique en plus grand nombre qu’avant vers le centre-droit et même l’extrême-droite. Cette re-confessionnalisation conservatrice est aussi valable pour les adeptes des églises néo-protestantes, des courants juifs religieusement plus affirmés qu’avant et, bien entendu, aussi pour une part importante des jeunes générations musulmanes. Mais ces dernieres ne peuvent pas (encore ?) se rapprocher massivement de la droite politique française à cause de son tropisme anti-Islam généralisant.

 

Danny Leder, 24/9/2023

Club de la Presse internationale sur "France Info TV":

Débat sur la campagne électorale, une semaine avant le deuxième tour des présidentielles en France

Sous la direction de Martin Baumer et avec Anna Navarro Pedro (Portugal), Joav Toker (Israel) et Danny Leder

 

« Si Marine Le Pen passe, l’Union européenne trépasse »

 

Les principaux sujets proposés lors du débat du Club de la presse internationale sur « France-Info-TV », le dimanche 17 Avril, étaient : la chasse des deux finalistes de la présidentielle aux voix de gauche. Et est-ce que le front républicain face à l’extrême-droite existe-il toujours ?  

   Mais pour ma part, j’estimais que l’essentiel ne se situait plus au niveau de ces interrogations redondantes. Une semaine avant le deuxième tour des présidentielles françaises il fallait parer au plus urgent, et c’est ce que j’ai essayé de faire lors de mes prises de parole.

   J’ai me suis donc focalisé sur la survie de l’Union européenne qui serait bien évidemment remise en question par une victoire de Marine Le Pen. Et qu’il fallait que les électeurs décident en leur âme et conscience face aux défis de ce deuxième tour - indépendamment de ce qu’elles ou ils avaient pu ressentir, espérer ou voter antérieurement.

   Si Marine Le Pen n’affirme plus textuellement vouloir sortir de l’Union européenne ou de l’Euro, les mesures qu’elle promeut engendreront inévitablement une rupture avec l’UE, ou du moins avec l’Union politique et économique en sa version actuelle, cadrée par la convention des droits de l’homme et la cour de justice européenne. Vu le poids décisif de la France, qui a encore augmenté suite au Bréxit, l’UE dans sa mouture actuelle ne pourra pas survivre à une arrivée au pouvoir de l’extrême-droite à Paris.

   Ainsi le souhait de Marine Le Pen de réduire la contribution de la France au budget européen de manière unilatérale rendra caduc les autres accords qui ont permis d’ériger l’union monétaire. Une union qui s’est pourtant avérée vitale lors des crises financières antérieures et qui a permis à la France de pouvoir emprunter sur les marchés financiers à un taux extrêmement favorable. D’ailleurs, si on suivait les recettes souverainistes de Marine Le Pen, qu’en serait-il de l’emprunt européen record qui a permis à tant d’entreprises françaises et d’habitants de ce pays de faire face à la crise sans précèdent provoquée par l’épidémie du Covid ?  

   Et puis, Marine Le Pen veut sortir du pacte qui mutualise l’approvisionnement en énergie entre les états membres de l’UE. C’est le tout-nucléaire propre à la France (en faveur duquel Marine Le Pen veut d’ailleurs démanteler même les éoliennes existantes !) qui rendrait le pays autosuffisant en la matière et baisserait le prix de l’électricité, selon ses dires. Mais en dehors d’un risque d’accident cataclysmique qu’implique cette monoculture nucléaire, on peut constater qu’actuellement déjà 20 pourcents du parc nucléaire français sont à l’arrêt à cause de défaillances, de corrosion prématurée et de mesures de révision – et ce n’est qu’un début si l’on tient compte de l’âge avancée de nombreuses centrales. Que ferait la France si elle ne pouvait pas s’approvisionner en énergie auprès de ses voisins justement dans le cadre du pacte européen pour compenser l’arrêt de ses centrales. On irait droit au Black-Out. C’est bien pour éviter cela qu’il faut rester au sein du système mutuel de fourniture d’énergie européen y compris en supportant son soi-disant surcout.

 

Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave…

 

J’ai évoqué l’Autriche pour rappeler qu’un parti d’extrême droite, le FPÖ, allié au sein du parlement européen de Marine Le Pen, avait déjà gouverné en Autriche – mais au sein d’une coalition dans laquelle à chaque fois le FPÖ s’était retrouvé (en)cadré par un partenaire plus puissant. Et à chaque fois, la participation gouvernementale des amis autrichiens de Marine Le Pen s’était soldée par des scandales de corruption et autres abus qui avaient été mis en lumière par les médias et la justice.

   Mais en France, si Marine Le Pen accèderait à la présidence, on assisterait à la rencontre entre un système qui confère déjà énormément (trop ?) de pouvoir au chef de l’état, en tout cas plus que dans n’importe quel autre pays démocratique, et une femme politique issue de la tradition national-autoritaire et qui, à de multiples reprises, a désigné ses modèles politiques.

   Par exemple, lors d’une interview qu’elle m’avait accordé en Mai 2014, donc après l’annexion de la Crimée par la Russie, elle avait déclaré : « Poutine défend les valeurs de la civilisation européenne ». Et elle ne s’était pas gênée de faire la cour à Viktor Orban, le premier ministre hongrois qui a muselé quasiment tous les médias de son pays, et qui mis au pas les autres contre-pouvoirs ce qui a permis à son entourage de détourner impunément une partie importante des subsides européens.

   C’est donc bien une course à l’abime autoritaire que risque la France, si jamais Marine Le Pen parviendrait  au pouvoir dimanche prochain. J’ai résumé ce risque en utilisant la formule : « Si Marine Le Pen passe, l’Union européenne trépasse ».

 

17/4/2022

Club de la Presse internationale sur "France Info TV":

Débat sur la campagne électorale, une semaine avant le premier tour des présidentielles en France

Sous la direction de Martin Baumer et avec Sarah Canals (Radio espagnole Cadena SER), Alain Rebelez (Tribune de Genève) et Danny Leder

 

Durant ce débat je me suis notamment employé à mettre en garde contre l’ascension de Marine Le Pen. Je suis revenu sur mes interviews avec elle du temps où j’étais correspondant du quotidien autrichien « Kurier ». Elle avait alors affirmé (je cite) : « Je veux effondrer l’Union européenne ». Ensuite, elle avait m’avait expliqué « Poutine défend les valeurs de la civilisation européenne ». Bien qu’elle ait mis entre temps ce discours en sourdine, elle persiste à prendre exemple sur l’hypernationaliste Viktor Orban qui a muselé les médias en Hongrie et permis à ses amis d’accéder à des positions de monopoles économiques et de détourner les subventions européennes. Marine Le Pen s’était encore récemment livrée à une compétition sordide avec Eric Zemmour pour être adoubé par Orban.

 

Surtout, un succès de Marine Le Pen lors des présidentielles françaises serait un signal désastreux pour les défenseurs de l’Ukraine démocratique, au moment ou ceux-ci comptent sur l’unité de l’Europe et des démocraties en général face à l’impérialisme de Poutine.

 

La discussion a également porté sur Jean-Luc Mélenchon, en troisième position dans les sondages après Emmanuel Macron et Marine Le Pen. J’ai expliqué que ses efforts pour rattraper et devancer Marine Le Pen pâtissaient aussi de son manque de fermeté face à la montée de l’islamisme radical dans un pays durement frappé par des massacres et attentats djihadistes (des attentats qui ont largement contribué à faire monter l’extrême-droite). Ainsi Mélenchon avait refusé de participer aux rassemblements qui avaient suivis le meurtre de deux soldats français (et musulmans) et de trois enfants et un enseignant dans une école juive à Toulouse perpétrés par Mohammed Merah. Par contre, Mélenchon qui avait participé à une manifestation contre l’Islamophobie, n’avait rien trouvé à redire quand la foule avait crié « Allahu Akbar », slogan pourtant utilisé comme crie de guerre par les assassins djihadistes.

 

Mélenchon avait également durant la crise du Covid allégué de l’insuffisance des vaccins ARN-Messagers et communié de facto avec l’extrême-droite et les anti-vax dans leur rejet du Pass sanitaire et du Pass vaccinal. Il s’agissait bien d’une tentative délétère d’accrocher ses wagons aux mouvements obscurantistes qui avaient déferlés sur la France métropolitaine et les Antilles.

 

3/4/2022

Club des correspondants étrangers sur "France Info TV":

Débat sur la bataille politique autour du Pass sanitaire,
le "Kärcher" de Valérie Pecresse, la présidence française de l'UE

Sous la direction de Martin Baumer et avec Ulrike Koltermann, Paolo Lévi et Danny Leder

 

Concernant le Pass sanitaire, nous avons notamment évoqué les scènes affligeantes à l'assemblée nationale où des députés des "Républicains", du  "Rassemblement national" de Marine Le Pen et de la "France insoumise" de Jean-Luc Mélenchon, donc des opposants de droite, d'extrême-droite et de gauche réunis pour l'occasion, ont laissé éclater leur joie après avoir réussi à entraver ensemble (!) l'adoption de cette mesure nécessaire dans la lutte contre la pandémie.

 

Mes prises de positions: lourde responsabilité de certaines forces de gauche qui se sont laissées entrainés partiellement par les obscurantistes antivax et d'extrême-droite / Des pans entiers des milieux populaires et des jeunes se trompent de combat / Le cruel manque d'une gauche éclairé près à affronter les antivax et implantée dans les milieux populaires / Ne pas laisser la protection vaccinale qu'aux couches aisées / Ouvrir aussi églises, mosquées et synagogues dans les quartiers à la vaccination.

 

Pour ma part, j’ai déploré qu’on a notamment laissé des pans importants des milieux populaires, des immigrés et de leurs enfants, tellement exposés de par leur travail et leur habitat à l’épidémie, s’enfoncer dans la méconnaissance du danger, l’indifférence et la méfiance vis-à-vis de la protection vaccinale, quand, en même temps, les couches plus aisées et plus instruites ont eu massivement recours à la vaccination. J’ai pointé la lourde responsabilité de certaines forces de gauche et syndicales et de certains de leurs militants et supporters qui se sont, du moins partiellement, laissés entrainer par le mouvement antivax. Ce qui nous fait cruellement défaut, c’est des relais militants et une gauche éclairée implantée dans les couches populaires et parmi les jeunes qui pourraient promouvoir efficacement la vaccination et affronter les mouvements obscurantistes. Une gauche éclairée aurait dû leur dire : « Mais vous vous trompez de combat en vous opposant à la vaccination. Au contraire, il faut tout faire pour ne pas laisser la vaccination principalement aux classes plus aisées. » J’ai également fait référence à l’exemple aux mesures mises en œuvre par la municipalité de centre-gauche à Vienne, où la vaccination s’est également déroulé dans des Églises, Mosquées, Synagogues et autres lieux de rencontres au sein des quartiers.

9/1/2022

Paru dans la revue ESPRIT:

La chute de Kurz

...et la suite:

La chute du chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz en Octobre 2021, suivie de son retrait complet de la scène politique début Décembre, pourrait déboucher en 2022 sur de nouvelles législatives et faire émerger une alternance de centre-gauche / Entretemps, l'extrême droite autrichienne s'enfonce dans une campagne hallucinante contre le vaccin anti-Covid. Son leader, Herbert Kickl, promeut à la place un remède destiné à combattre les vers affectant les chevaux

L'ancien enfant prodigue de la droite dure en Europe de l'ouest, le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz, opposé à la politique centriste d'Angela Merkel, et dont l'aura avait un temps irradié jusque dans les rangs de la CDU allemande, vient d'annoncer, début Décembre, son retrait complet de la vie politique. En Octobre, il avait été acculé à la démission de son poste de chancelier suite à une série d'enquêtes judiciaires et de mises en accusation pour corruption, favoritisme et abus de biens sociaux. Kurz s'était notamment notamment servi d'un fonds public destiné à "lutter contre les escroqueries financières" pour commander et faire publier des sondages truqués. Kurz était néanmoins resté chef du parti conservateur (ÖVP), misant sur son retour à la tête du pays (Voir l'article paru dans la Revue ESPRIT, Décembre 2021).
     Après la démission de Kurz en Octobre, la coalition gouvernementale entre le ÖVP et Les Verts ("Die Grünen") avait perduré dans un premier temps sous la houlette d'Alexander Schallenberg, un proche de Kurz, qui avait été auparavant ministre des Affaires étrangères. Maintenant que Kurz s'est complètement retiré de la scène politique, son ami Schallenberg vient, à son tour, de d'abandonner  sa fonction de chancelier pour redevenir ministre des Affaires étrangères. C'est le précédant ministre de l'intérieur, Karl Nehammer, qui a pris les rennes à la fois du gouvernement et du ÖVP.
    Le nouveau chancelier va poursuivre l'alliance gouvernementale avec Les Verts. Nehammer, un pur produit de l'appareil traditionnel du ÖVP, passe pour être une personnalité moins clivante que Kurz. Il poursuivra néanmoins la ligne dure vis-à-vis des réfugiés. Cela dit, le conservateur Nehammer est un adversaire plus résolu de l'extrême-droite et de la mouvance anti-Vax que l'a été Kurz. 
    Mais la stabilité de ce gouvernement, le troisième depuis 2017, est loin d'être assurée. La dirigeante du parti social-democrate (SPÖ), Pamela Rendi-Wagner, qui pour la première fois devance dans les sondages le chef du ÖVP, envisage de nouvelles législatives en printemps 2022. Toujours selon les derniers sondages, de nouvelles élections pourraient faire émerger une alternance de centre-gauche, à l'instar du nouveau gouvernement allemand. Pour la première fois, le SPÖ, Les Verts et les "Néo" (un petit parti libéral d'inspiration macroniste) auraient une chance de parvenir ensemble à une majorité gouvernementale - sans l'hypothèque du FPÖ, le parti d'extrême droite, dirigé par Herbert Kickl, un démagogue de la pire espèce.
    Kickl mène une campagne hallucinante contre la vaccination anti-Covid. À la place du vaccin, le chef de l'extrême-droite autrichienne promeut la prise d'un remède contre les vers qui affectent les chevaux. Suite à quoi, la société qui commercialise ce produit vétérinaire a été obligée de publier une mise en garde contre la prise de ce médicament par des humains. Malgré ses discours aberrants, Kickl est crédité par  les sondages d'environ 20 pourcent d'intentions de vote. De plus, un parti uniquement dirigé contre la vaccination anti-COVID, le MFG ("Humains, Liberté, Droits fondamentaux"), a remporté lors d'élections régionale en Haute-Autriche (Oberösterreich) en Septembre 6,23 pourcent des voix, tandis que le FPÖ parvenait à 19,7 pourcent (subissant quand même une chute de 10 pourcent). Finalement, des responsables du FPÖ et du MFG ont contracté la COVID et atterri en soins intensifs. Certains ont fait amende honorable. Pourtant, ni le noyau dur du courant anti-Vax ni Kickl ne semblent affectée par ces tragédies.   

4/12/2021

Club des Correspondants étrangers sur "France-Info TV":

Débat (entre autre) sur Eric Zemmour et Marine Le Pen

Sous la direction de Martin Baumer discutent Alberto Toscano, Joav Toker et Danny Leder.

(Les passages concernant Zemmour / Le Pen se situent au niveau 15:35 et 20:10 de la vidéo)

10/10/2021

Le chancelier autrichien conservateur Sebastian Kurz acculé à la démission reste de facto aux manettes

 

Les alliés verts du parti conservateur assurent la survie du gouvernement Kurz sans Kurz / Malgré la crise, tous les partis rechignent à un retour aux urnes dans l'immédiat / Mais il pourrait s'agir d'un simple sursis, si les prochaines enquêtes judiciaires et revélations finissent par entamer sérieusement la cote de popularité des deux partis de gouvernement mal assortis.

12/10/2021

Revue Européenne K.

Autriche: Sebastian Kurz, les Juifs et Israël

 

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, chef du parti conservateur ÖVP, est en pointe dans le soutien à Israël. Lors du récent affrontement avec le Hamas, Il a fait hisser le drapeau israélien sur les bâtiments gouvernementaux, ce qui lui a valu un coup de sang de la part du président turc Recep Erdogan.

Après avoir gouverné d’abord avec le FPÖ, un parti d’extrême droite, Kurz dirige depuis janvier 2020 une coalition avec les Verts ("Die Grünen"), un parti de centre-gauche.

À l’inverse d’autres leaders d’Europe centrale qui écartent les responsabilités historiques de leurs nations, Kurz tient un discours limpide sur l’implication autrichienne dans l’Holocauste.

D’ailleurs, Kurz qui dans un premier temps s’était montré proche de Viktor Orban, notamment en matière de politique (anti-) migratoire, a fini par prendre ses distances vis-à-vis du Premier ministre « illibéral » hongrois, et à se réaligner, partiellement, sur les positions des dirigeants de la CDU/CSU allemande.

Néanmoins, Kurz revendique une politique de très grande fermeté à l’encontre des courants qu’il assimile à « l’Islam politique » au sein des musulmans d’Autriche (dix pourcents de la population autrichienne).  

Au sein de la petite communauté juive une satisfaction discrète prévaut. Mais des personnalités juives emblématiques restent à l’écart de l’engouement pour Kurz, en premier lieu à cause de sa politique restrictive en matière d’accueil de réfugiés, et également à cause des affaires de népotisme et de corruption qui assombrissent de plus en plus l’avenir du jeune chancelier conservateur.       

Revue K. 14/6/2021

L'incompréhensible cafouillage des services de sécurité autrichiens: bourde ou manoeuvre de fonctionnaires d'extrême-droite dirigée contre le gouvernement?

Des révélations sur le cafouillage des services de sécurité autrichiens à la veille de la tuerie djihadiste de Vienne qui a couté la vie à quatre personnes et blessé 23 autres, viennent d'ébranler l'opinion autrichienne. L’Anti-terrorisme autrichien avait l’auteur de l’attentat de Vienne, Kujtim Fejsulai (un jeune homme de 20 ans, Autrichien né dans une famille albanaise originaire de Macédoine) déjà dans le collimateur depuis longtemps. Les enquêteurs savaient que Kujtim tentait de se procurer de la munition pour des armes de guerre, qu’il continuait à entretenir des contacts serrés avec des personnalités de la mouvance djihadiste et qu’il fréquentait un lieu de prière que même le magazine viennois « Falter » (plutôt opposé à trop de mesures coercitives vis-à-vis de la mouvance islamiste) classifie de « repaire d’extrémistes ».

En sachant tout cela, il est incompréhensible que les fonctionnaires de l’Anti-terrorisme autrichien n’aient pas alerté la justice, dans la mesure ou ses agissements auraient ramené Kujtim illico en prison. En effet, Kujtim jouissait d’une libération conditionnelle après avoir été déjà condamné et emprisonné pour avoir tenté de rejoindre « l’état islamique » en Syrie.

S’agit-il d’une « simple » bourde ? Ou y aurait-il une manœuvre de la part de fonctionnaires liés à l’ancien ministre de l’intérieur, Herbert Kickl, un des leaders du parti de la droite radicale, le FPÖ. Manœuvre qui aurait eu pour but de laisser les djihadistes agir pour entamer le crédit du gouvernement actuel (une alliance entre le ÖVP, c'est à dire le parti conservateur du chancelier Sebastian Kurz et le parti des Verts. Ce gouvernement avait remplacé, début 2020, la coalition antérieure entre les Conservateurs et le FPÖ). Ou alors, des membres de l'Anti-Terrorisme, liés aux Conservateurs ou au FPÖ, ont voulu déstabiliser la ministre de la justice, Alma Zadic, issue d'une famille de réfugiés bosniaques et membre du parti des Verts, en lui faisant porter le chapeau de la libération anticipée de Kujtim et du manque de réactivité à son égard - dû évidemment à la rétention d'informations de la part des services de sécurité en charge de la surveillance de Kujtim.

Les investigations des médias, notamment de la part du très remuant magazine « Falter », le diront.
                                                                                                                                     D.L.


7/11/2020

Le "Micro européen" sur "France-Info":

José-Manuel Lamarque interroge Danny Leder

Suite à la mort de George Floyd, la plus grande manifestation en Europe contre le racisme a eu lieu à Vienne

La participation de plus de 50.000 manifestants à la marche contre le racisme et les violences policières à Vienne a surpris tout le monde, et en premier lieu les initiateurs de la manifestation, un petit cercle d'Africains-Autrichiens. Parmi eux, la maire adjointe (élue sur la liste du PS) du premier arrondissement (l'hypercentre) de Vienne, Mireille Ngosso, arrivée en Autriche à l’âge de trois ans avec sa famille de l'ex-Zaïre en 1980. Si la police a lors de cette manifestation fait preuve d'une attitude plutôt bienveillante, cela n'a pas toujours été le cas vis à vis des quelques milliers d'Africains qui ont fait souche en Autriche. Le noyau de jeunes militants noirs qui avait appelé à cette manifestation, a été rejoint par une déferlante de jeunes et très jeunes manifestants, des lycéens pour la plupart, arrivés au lieu du rassemblement par classes entières. On peut y voir la continuation du mouvement des grèves lycéennes pour le climat, très puissant en Autriche avant l'apparition du Coronavirus. Probablement, il s'agissait aussi d'un éveil collectif, quasi festif, après les semaines de confinement. Mais la manifestation a été également marquée par l'émergence dans l'espace public autrichien des enfants et petits-enfants de travailleurs migrants issus des pays de l'ex-Yougoslavie, d'autres pays d'Europe de l'est, de réfugiés arrivés du Proche-Orient et même d’Extrême-Orient, notamment de Tchétchénie et d'Afghanistan. Pour une partie de ces jeunes, cette manifestation était probablement aussi une sorte de revanche par rapport aux mauvais traitements et au mépris que pouvaient endurer leurs parents, dans certaines situations, de la part de certains éléments de l'administration autrichienne et de la population. En ce sens, cette manifestation revêtait aussi une signification de politique intérieure: un pieds-de-nez au chancelier conservateur Sebastian Kurz qui avait dans un premier temps gouverné ensemble avec l'extrême-droite xénophobe et adopté certaines facettes du discours de celle-ci. Cette coalition entre conservateurs et extrême-droite a fini par éclater en mai 2019 suite à un scandale retentissant autour de Heinz-Christian Strache, le leader d'alors du parti d'extrême-droite, le FPÖ. Mais Sebastian Kurz est toujours à la tête du pays, bien qu'il gouverne maintenant grâce à une coalition avec le parti des verts autrichiens qui tente de faire contre-poids. Si l'on peut se réjouir de la récente manifestation anti-raciste en tant que puissant signal contre la montée du populisme droitier, il faut néanmoins faire crédit à Sebastian Kurz de s'être montré, à juste titre, très vigilant vis-à-vis du fondamentalisme islamiste qui gangrène une partie, certes minoritaire, de l'immigration et de la jeunesse musulmane en Autriche.    

13/6/2020

"Les laboratoires politiques de l'Europe" sur "France Culture"

Autriche: quand les conservateurs gouvernent avec les verts /
Premiers déchirements, deux mois après la formation de cette alliance gouvernementale, autour du non-acceuil de quelques réfugié/e/s des iles grecques, soupconné/e/s - par le ministre de l'intérieur conservateur - d'êtres des vecteurs du Coronavirus

En Autriche, les conservateurs de l'ÖVP expérimentent une nouvelle alliance avec les écologistes, après l'explosion en plein vol de leur coalition avec le FPÖ, le parti d'extrême-droite. Pour la première fois les verts sont entrés au gouvernement. Mais ce mariage est il vraiment pérenne? 

 

Dans l'émission CULTURES DU MONDE par Florian Delorme.

Avec Patrick Moreau (Chercheur au CNRS, Laboratoire des Dynamiques européennes de l'université de Strasbourg), Jérôme Vaillant (Professeur émérite de civilisation allemande à l'Université Lille 3 et directeur de la revue "Allemagne d'aujourd'hui") et Danny Leder.

11/3/2020

Vers une coalition gouvernementale entre le Conservateur Sebastian Kurz et le parti des Verts?
Le FPÖ gravement affecté par les affaires en série de son ex-leader Heinz-Christian Strache

Le Conservateur Sebastian Kurz, après avoir gouverné avec l'extrême-droite, tente un recentrage qui devrait notamment lui permettre de se ré-approcher  des Conservateurs allemands. C'est pourquoi il négocie en priorité avec le parti des Verts en vue de former le prochain gouvernement autrichien. Mais les obstacles restent nombreux, de parts et d'autres.

20/10/2019

Le "Micro européen" sur "France Info":

L'Autriche aux choix multiples

Le conservateur Sebastian Kurz, vainqueur des législatives du 29 Septembre avec 37,5 pourcent des voix, est néanmoins obligé de trouver un partenaire pour gouverner. Pour l'instant il semble favoriser les négociations avec le parti des Verts qui ont percé avec 14 pourcent. Cela permettrait à Kurz de se recentrer sur la scène européenne et de se ré-approcher des Conservateurs allemands qui avait que modérément gouté l'alliance de Kurz, lors de son premier mandat gouvernemental, avec le FPÖ, un parti d'extrême droite inféodé à Moscou. Mais les positions de Kurz, très restrictifs en matière d'acceuil de réfugiés, et ceux des Verts, plutôt marquées à gauche, restent pour l'instant assez éloignées, et les négociations s'annoncent compliquées et longues.

José-Manuel Lamarque interroge Danny Leder

19/10/2019

Interview sur "Radio Vatican":

Législatives en Autriche: Le jeu d'alliances des conservateurs

Le jeune Conservateur Sebastian Kurz qui avait une première fois gouverné en alliance avec la droite radicale, le FPÖ, de Décembre 2017 jusqu'à Mai 2019, remportera à nouveau les législatives ce dimanche 29 Septembre. Mais avec une probable majorité relative il ne pourra pas gouverner seul et sera obligé de chercher à nouveau un partenaire de coalition. Durant sa campagne éléctorale Kurz a vigoureusement rejeté les récentes tentatives notamment de l'Allemagne, de la France et de l'Italie pour une répartion parmi les états européens des réfugiés recueillis en méditarrannée. Ces prises de positions rapprochent Kurz à nouveau du premier ministre hongrois Viktor Orban. Ce qui inciterait Kurz également à retenter une coalition avec le FPÖ. Mais Kurz ne veut pas non plus trop s'éloigner de ses partenaires occidentaux, notamment des Conservateurs allemands, qui ont pris leur distance avec Orban et rejettent catégoriquement le FPÖ à cause de ses liens privilégiés avec le président russe Putin. Par ailleurs, le FPÖ sombre dans une suite d'affaires sans fin, d'abus de biens sociaux et de corruption, autour de son leader déchu, Heinz-Christian Strache. Si bien que Kurz pourrait également envisager une coalition avec les Verts et un petit parti d'inspiration macroniste, les Neos. Pourtant, les divergences au sujet de l'accueuil des migrants entre Kurz et les Verts semblent presque insurmontables. 

Delphine Allaire en entretien avec Danny Leder

28/9/2019

"Decryptage" sur "Radio Notre Dame"

L'Ibizagate et ses conséquences / l'éclatement du gouvernement / L'histoire du FPÖ / L'économie autrichienne / Vienne et Paris, la comparaison entre les deux métropoles / Les recettes du succès de Sebastian Kurz / Les prochaines échéances...

https://radionotredame.net/emissions/decryptage/05-06-2019/

Philippe Delaroche en entretien avec Danny Leder

5/6/2019

Interview sur "Euradio":

La crise politique autrichienne

L’affaire Ibiza, l’éclatement du gouvernement de coalition entre la droite et l’extrême-droite, la chute du chancelier conservateur Sebastian Kurz suite à la motion de censure déposée par le PS et soutenue par l’extrême droite, l’instauration d’un gouvernement provisoire de hauts fonctionnaires en attendant les législatives de Septembre, la popularité renforcée de Sebastian Kurz, le problème quasi-insoluble des futures alliances gouvernementales imposées par la proportionnelle en vigueur en Autriche.

http://euradio.fr/podcast/personne-ne-sait-qui-a-piege-strache-danny-leder/

Eugène Sandoz interroge Danny Leder

3/6/2019

Emission spéciale sur "France Culture":

Les résultats des élections européennes

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/emission-speciale-resultats-des-elections-europeennes

Sous la direction de Guillaume Erner et avec la participation de Stefano Montefiori ("Corriere de la Sera"), Birgit Holzer ("Hannoversche Allgemeine Zeitung", "Bonner General-Anzeiger" etc.), Marc Bassets ("El Pais") Maya Szymanowska (Specialiste de la Pologne - RFI, "Le Point") et Danny Leder.

27/5/2019

Droite et Extrême-Droite s'affrontent au sein du gouvernement autrichien pour le contrôle des services de renseignements

* Les services de renseignements autrichiens pris en main par des ministres d’extrême droite, ont été mis au ban par leurs homologues européens.

* Les révélations sur les contacts entre l’auteur des massacres de Christchurch et le groupuscule des « Identitaires » autrichiens qui, à leur tour, avaient leurs entrées au sein du FPÖ, ont secoué le gouvernement.

nouvelobs.com 13/4/2019

Le "Micro européen" sur "France Info":

L'encombrant ministre de l'intérieur autrichien

De nombreux services de sécurité européens ont gelé leurs contacts avec leurs homologues autrichiens suite à l’arrivée à la tête du ministère autrichien de l’intérieur de Herbert Kickl, un des principaux responsables du FPÖ, connu pour ses saillies radicales. Kickl a rapidement démantelé le service autrichien de « protection de la constitution » qui surveillait, entre autre, l’ultra-droite et les agents du régime de Poutine. Le scandale a rebondi suite au massacres dans les mosquées de Christchurch en Nouvelle Zélande, perpétrés par un terroriste d’ultra-droite qui était en lien avec le groupuscule des « Identitaires » autrichiens, qui à leur tour avaient leur entrées au sein du FPÖ.    

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/micro-europeen/micro-europeen-lautriche-et-son-encombrant-ministre_3256589.html

José-Manuel Lamarque et Bernard Thomasson interrogent Danny Leder

13/4/2019

Le "Micro européen" sur "France-Info":

Presidence autrichienne de l'UE: Frontières et souveraineté au programme

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz agit comme allié privilégié du Premier Ministre hongrois Victor Orban et principal adversaire de Angela Merkel au sein de la droite européenne.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/micro-europeen/micro-europeen-presidence-autrichienne-de-l-ue-frontieres-et-souverainete-au-programme_2803895.html

Marie-Christine Vallet et Bernard Thomasson interrogent Danny Leder

30/6/2018

Autriche: 80 ans après le "Anschluss"

Un long cheminement et de nombreux soubresauts:  De l’hystérie pronazie et du sadisme anti-juif qui accompagnèrent l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne hitlérienne en 1938, à l’après-guerre qui vit, en 1965,  s’affronter les antifascistes et la ligue étudiante néo-nazie du FPÖ, fortement implantée dans les universités /  De l’effondrement de cette ligue étudiante dans les années 1970 à la remontée du FPÖ sous Jörg Haider dans les années 1980 et 1990 / Du bilan désastreux de la participation gouvernementale du FPÖ entre 2000 et 2005, au  retour en force du FPÖ sous Heinz-Christian Strache à partir de 2010 / De l’accueil bienveillant de 120.000 réfugiés en 2015, au contrecoup politique avec l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’union entre la droite et l’extrême-droite en 2017 / Du tardif repentir de Strache par rapport à l’Holocauste, aux révélations en séries sur les relents nazis et anti-juifs au sein du FPÖ qui jetèrent une ombre sur la cérémonie gouvernementale vouée à la mémoire des victimes du « Anschluss ».

 

La lettre de LJ - "Liberté du Judaisme", Mai 2018

Dans l'emission "C' dans l'air" sur "France 5":

Extrême droite: Et maintenant l'Autriche

Discussion et reportages suite à la constitution du gouvernement de coalition entre le ÖVP et le FPÖ à Vienne

https://www.youtube.com/watch?v=71GXaLNIUM8

Sous la direction de Caroline Roux et avec la participation de Christophe Barbier, Pascal Perrineau, Patrick Martin-Genier et Danny Leder

Questions sur "facebook"

Suite à l'émission des spectateurs ont posé des questions via "facebook", dont une portait sur l'attitude du président autrichien, Alexander Van der Bellen, issu du parti "Les Verts", et qui avait gagné en 2016 les élections présidentielles face à un candidat du FPÖ.
Voici les réponses:

https://www.facebook.com/Cdanslairf5/videos/1611932722219498/

19/12/2017

Les élections législatives autrichiennes:

Raisons et conséquences de la probable victoire du conservateur Sebastian Kurz

Un jeune leadeur dont la méthode semble empruntée à Macron et le positionnement à Sarkozy et Wauquiez / Une campagne marquée par la méfiance vis-à-vis de l'immigration musulmane / L'électorat du parti national-populiste FPÖ partiellement siphonné par Sebastian Kurz qui envisage neanmoins de constituer une coalition gouvernementale avec le FPÖ / Kurz briserait sur certains points l'isolement du Hongrois Viktor Orban au sein des états-membres occidentaux de l'Union européenne.

14/10/2017

Interview sur "France Inter" :

Les Autrichiens n'en finissent plus d'attendre d'élire leur Président

Le deuxième tour des présidentielles autrichiennes en Mai 2016, remporté avec seulement 30.000 voix d'avance par le candidat issu du parti des verts, Alexander van der Bellen, a été invalidé suite à une requête introduite par le parti nationaliste FPÖ, dont le candidat Norbert Hofer avait été vaincu. Après la découverte de nouveaux problèmes techniques concernant les enveloppes prévues pour le vote par correspondance, la répétition de ce duel électoral initialement prévue pour le 2 octobre, a été reporté au 4 décembre.
Le massacre djihadiste de Nice a favorisé le nationaliste Norbert Hofer, le Brexit lui est défavorable. L'Autriche, petit pays exportateur, est tributaire de l'espace européen, une majorité d'Autrichiens rejettent le démantèlement de l'Union européenne. C'est pourquoi Norbert Hofer déclare lui aussi maintenant ne plus vouloir la sortie de l'Autriche de l'UE - à l'inverse de certaines déclarations antérieurs des leaders du FPÖ et surtout en opposition par rapport aux prises de position de leur principale alliée en Europe, Marine Le Pen.

 

José Manuel Lamarque interroge Danny Leder dans le cadre de l'emission "Merdien d'Europe"

https://www.franceinter.fr/emissions/meridien-d-europe/meridien-d-europe-20-septembre-2016

20/9/2016

Paru dans la revue ESPRIT:

La défaite sur le fil du FPÖ de Mai 2016

Le deuxième tour des présidentielles autrichiennes de Mai a été invalidé et sera répété en Octobre 2016. Cette décision de la cour constitutionnelle fait suite à un recours introduit par le FPÖ. Pourtant, la cour n'a constaté aucune fraude, mais uniquement des négligences et accommodations mineurs et usuels par rapport à certaines dispositions du code électoral. Par ailleurs, ces négligences ont étés commises avec l'accord des assesseurs du FPÖ.
Néanmoins, ces élections de Mai ont été riches en enseignements, que l'article suivant s'emploie à décrire. Lors de ce scrutin le plus puissant parti national-populiste d'Europe occidentale, le FPÖ, s'est heurté notamment à l'auto-mobilisation des couches moyennes urbaines et d'une majorité de l'électorat féminin. Mais d'un autre coté, le FPÖ dispose d'un soutien large et relativement fidèle parmi les salariés, entrepreneurs et agriculteurs les plus fragilisés.

Esprit, Juillet-Aout 2016

 

Foot et (un peu) de politique:

Le "Dany-Football-Club" de Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1

http://www.europe1.fr/emissions/dany-football-club/dany-football-club-180616-2776262

Avec Lionel Gougelot, Lionel Rosso, Serge Toubiana et Danny Leder.

 

Dans la deuxième partie de l'emission ont été évoqués la participation à l'EURO du foot d'une équipe autrichienne représentative de la diversité, après l'élections présidentielle qui avait été marquée par un score record du candidat du parti national-populiste FPÖ (49,7 pourcent) et d'une victoire sur le fil du candidat issu du parti des verts (50,3 pourcent) / La figure concensuelle du jeune David Alaba, élu deux fois sportif autrichien de l'année et meneur de jeu de l'équipe autrichienne, fils d'un père arrivé du Nigéria et d'une mère arrivée des Philippines / Les relents racistes après les premiers déboires de l'équipe, inscris par des utilisateurs sur la page Facebook du leader du FPÖ, Heinz-Christian Strache.

Europe 1, 18/6/2016

Dans l'émission "C'dans l'air" sur france5: "Après la tentation nationaliste - l'Autriche passe au vert"

Discussion sous la direction de Yves Calvi avec Magali Balent, Pascal Perrineau, Jean-Yves Camus et Danny Leder

https://www.youtube.com/watch?v=6Q2lsMLpptc

23.5.2016